Bonjour à tous,
je suis revenue il y a une vingtaine de jours d'un voyage en Chine de presque trois semaines, dont j'adore la cuisine mais elle n'est pas toujours adaptée. Même en réclamant régulièrement des oeufs, du poulet et du tofu, il a bien "fallu" manger du porc ou du boeuf (quand il n'y avait que des raviolis par exemple) et pas mal de blé (car il n'y pas que du riz là-bas). Bref, j'ai été malade tout le séjour, rien de grave mais la gorge encrassée et le nez qui coule, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps (la faute à la pollution et à la clim' m'a-t-on dit). Donc en un sens j'avais hâte de rentrer pour réparer les dégâts.
Et je n'y arrive pas...
Pour le nez et la gorge c'est réglé, mais mon acné est revenue. J'ai repris mon flacon de propolis et acheté des gélules de vitamine A pour éviter l'inflammation des boutons (en attendant qu'ils partent), mais ils sont toujours là et un peu infectés quand même. Au point je me suis remise au fond de teint pour sortir.
Ce qui a changé entre avant et après la Chine, c'est que je vis de nouveau avec ma mère - plus exactement elle revenue vivre dans son appartement que j'occupais. Et c'est elle qui cuisine. Ou alors quand je cuisine, elle me donne des directives, en haussant un sourcil si je proteste (viande rouge, sauce, pâtes) et en répondant "tu feras le tri dans ton assiette". Sauf que les autres aliments dans la poële doivent être "imbibés"...
Je me débrouille pour ne pas manger de blé en faisant mon riz à part, mais je suis impuissante face à l'invasion de porc dans les autres plats. Elle me pique ma farine d'épeautre pour la mélanger à de la farine de blé. Quand j'ai un creux, il n'y a que des produits industriels (bios certes) contenant du lait, du blé ou du maïs (et j'en ai marre de manger des pommes). Le jus d'orange dans le frigo ne laisse pas de place pour mon ancien jus d'ananas. D'ailleurs il n'y a plus de place dans le frigo, le fromage et la viande ont pris toute la place inoccupée. Je peux juste limiter les aliments à éviter (alors que je n'en prenais plus du tout), ma consommation d'aliments bénéfiques à considérablement diminué. Ça me déprime tellement que je ne cuisine même plus.
Ma mère était pourtant contente que je suive ce régime, même sans chercher à le connaitre, le fait que je n'aie plus d'acné sans passer par un médecin la ravissait. Mais elle le trouve trop pénible pour s'en soucier lorsqu'elle cuisine. mon acné revient et elle s'en fiche. Heureusement que mes autres "problèmes de santé" ne sont pas revenus (pour le moment)...
J'ai peur aussi pour cette année. Je serai pensionnaire dans mon nouvel établissement, et j'imagine déjà le blé, le lait et la viande rouge partout. Même mon petit déjeuner est payé. Un écart au restau de temps en temps est faisable, mais là ce sera tous les jours ! Y'a-t-il des personnes dans le même cas que moi? Avez-vous des idées pour continuer l'alimentation de D'Adamo lorsque la nourriture est imposée? C'est très frustrant, cette impression de revenir en arrière...
Bonne journée !