Bonjour Dakota !
Je comprends bien ton problème puisque je suis moi-même "tendance végétarienne" (comme il paraît qu'il faut dire, et non "semi-végétarienne", les instances "officielles" du végétarisme n'admettant pas cette appellation non-contrôlée — haha! — pour une façon de se nourrir comportant, en plus du végétal, le poisson, les crustacés et les fruits de mer, fin de la parenthèse
)
Eh bien peut-être qu'il te faut faire une "cote mal taillée", c'est à dire adapter le régime qui est censé te convenir, en raison de ton métabolisme, et ce en fonction de ce que dicte ta sensibilité ???
Oui, je sais que ce n'est pas "politiquement correct" comme discours, mais personnellement, je gère mon aversion pour (ou mon opposition psychologique à) certaines nourritures en m'adaptant "à la demande". Quand je sens que j'ai besoin de "manger de la bête"
, je réagis sur le coup en m'achetant la portion nécessaire, et après j'ai la paix pendant un moment.
Comprenons-nous bien : je ne vais pas CONTRE les indications que Liliber nous donne, et les principes établis par le Dr D'Adamo, loin de moi l'idée, mais je tiens compte à la fois de ces indications et de ce que me dit ma philosophie.
Pour résumer, je pense que ce qui est vital est surtout de faire attention à ce qu'il ne FAUT PAS manger, parce qu'en effet notre organisme semble mal adapté à ces aliments. Et de compenser avec ce qu'il est BON pour moi de manger, en tenant compte de ce que je NE PEUX PAS manger pour des raisons diverses.
D'ailleurs, au grand dam de mon médecin, je refuse certains médicaments "bons pour soigner l'arthrose" en raison des mêmes réticences…
Pour prendre un exemple extrême, si on me disait qu'il est indispensable à ma santé de manger des larves de criket, j'aurais bien peur de devoir faire l'impasse sur cet aliment miracle…
Par ailleurs, je crois qu'on n'est pas au bout du compte, parce que les organismes "O" du continent américain, ceux du continent asiatique, du continent africain ou du continent européen, n'ont peut-être pas tous exactement les mêmes caractéristiques, les mêmes rejets. Les "génotypes" et autres subtilités à l'intérieur des groupes sanguins font probablement la part de ces différences (quid du "locavorisme", dans cette optique ?)
De même que les fruits et légumes de ces différents continents ont bien sûr des caractéristiques différentes, en raison de l'adaptation à l'environnement local, ce qui fait que certains aliments ne sont pas encore "explorés" de ce point de vue…
J'ai l'impression de soulever beaucoup de questions depuis mon arrivée ici, mais la découverte des problèmes nutritionnels n'est pas nouvelle pour moi, et je crois sincèrement que ces questions peuvent faire "avancer le schmilblick", selon l'expression consacrée.
Toutes mes excuses aux modos si je bouscule un peu l'ambiance paisible du forum
PS : tu pourrais mettre des truites dans ton aquarium, ça te ferait un garde-manger idéal, non ? Oups…