Salut !
Les problèmes de dos sont en effet une calamité, pour peu qu'on ait eu soit un ou des accidents, soit un métier qui le met en oeuvre de façon anormale (avec les fameux TMS, troubles musculo-squelettiques).
1) Moi j'ai eu deux "accidents", puis une prise de poids dûe à un changement de métier et à une alimentation inappropriée, et j'ai eu (et j'ai encore occasionnellement) des périodes très douloureuses. L'osthéopathie m'a beaucoup aidée, mais la Sécurité Sociale ne la prend pas en charge et ma mutuelle actuelle ne rembourse pas ces pratiques. Si la tienne les rembourse, n'hésite pas, c'est une priorité si on peut se le permettre.
2) Le "sport" ben oui, c'est ce qui permet de rééduquer le dos, mais pas n'importe quel sport. On parle souvent de la natation, c'est en effet une des meilleures pratiques et en principe à la portée de tout le monde, à condition d'avoir une piscine dans un kilométrage pas trop éloigné du domicile.
3) Il est très difficile de se "remettre au sport" quand on a dû arrêter pendant des années. La "motivation" est sans doute une grande plaisanterie, quand on n'arrive même plus à se baisser pour enfiler ses chaussures ou autre mouvement d'une grande banalité du quotidien... On a besoin d'une aide mais ce n'est pas compris par les "autorités de santé".
4) Pour en venir au "RGS" (le Régime des Groupes Sanguins, dont on parle essentiellement sur ce forum), je peux témoigner qu'il participe à un grande amélioration de l'état général, mais il faut se connaître et être capable de mener des observations sur une durée relativement longue, et surtout, de persévérer dans la pratique de cette hygiène de vie. Pour aller plus loin, on a ensuite la possibilité de s'intéresser au Génotype, qui apporte souvent quelques surprises.
5) Il n'est pas facile de renoncer à certains aliments, c'est indéniable.
J'ai renoncé assez facilement au pain blanc (ayant été végétarienne pendant pas mal d'années, j'y ai trouvé une vision différente du pain, qui peut être un vrai aliment et non un support pour sandwich...), mais devoir se passer de pommes de terre, ça a été assez compliqué, puisque c'est une composante essentielle de la cuisine française.
Le fait est qu'un certain nombre d'aliments ont disparu de mes menus, soit définitivement, soit temporairement, le temps de faire les observations dont je parlais plus haut. Mais ne pas se retrouver bloqué au moment de monter un étage pour aller se coucher, c'est un bénéfice sans nom !
6) Il est aussi indispensable, dans ce contexte, de comprendre son propre fonctionnement métabolique, et de détecter d'éventuelles carences (vitamines, sels minéraux, etc.) On peut en partie régler ce problème en demandant une analyse sanguine à son médecin, ce qui permettra de constater ce qui dysfonctionne éventuellement, bien que cet examen ne permette pas toujours de tout comprendre.
7) En un mot, il faut y mettre du sien, apprendre à se connaître, à repérer dans quelles conditions les douleurs reviennent, potasser les listes d'aliments bénéfiques ou défavorables, et surtout... les appliquer !
Il arrive même qu'on découvre de nouveaux plaisirs dans cette recherche : moi j'ai découvert, entre autres, la patate douce pour remplacer la pomme de terre, finalement, c'est plutôt sympa, même si on n'arrive pas à en faire des vraies frites comme dans mon Nord natal...
Allez, jette-toi dans cette quête passionnante, tu n'as rien à perdre, et beaucoup de bonheur de vivre à gagner !