Voici quelques jours que je me suis ré-inscrite sur le forum.
Après avoir pris le temps de lire quelques rubriques, je fais à mon tour une petite présentation.
J'ai suivi le MIAM il y a 3 ans, ça m'avait bien réussi, mais au fil du temps, je l'ai abandonné car je trouvais à l'époque que c'était trop contraignant car je partage ma vie avec mon compagnon qui est A (je suis O) à qui le régime "saucisson fromage" convient parfaitement.
Il m'a toutefois laissé faire ce que je voulais, mais étant donné que c'est moi qui fait la cuisine, je n'avais parfois pas envie de faire "2 repas". J'ai tenté des recettes valable pour nos deux groupes (et lui faire faire ainsi le MIAM sans qu'il ne s'en rende compte
), mais de toutes façon, il n'envisage pas un repas sans fromage ni une bonne baguette tradition!Bref, me revoilà parmi vous! Je ne sais pas encore comment je vais gérer cette nouvelle tentative. Je suis motivée mais j'ai du mal à commencer. D'après ce que j'ai lu, j'ai cru comprendre qu'il était + simple de commencer en ajoutant les aliments bénéfiques plutôt qu'en éliminant tout de suite les AE (la 1° fois que j'ai fait le MIAM, j'ai fait l'inverse et c'est vrai que c'est plus frustrant car je l'ai vraiment perçu comme un régime restrictif).
L'élément important à prendre en compte est que je sors de ma 1ère grossesse. Noëlia est née le 16 mai 2009. C'est une petite merveille qui nous ravit tous les jours.
J'ai décidé de ne pas reprendre le travail tout de suite : j'ai pris un congé parental de 6 mois pour m'en occuper. La grossesse s'est vraiment très bien passée. Je n'ai pas pris énormément de poids (11kg en tout), mais là, depuis un mois je ne cesse de grossir. Je suis à 67,5 kg et mon premier objectif est de descendre à 62 (poids d'avant la grossesse) puis 58 (le poids qui me va le mieux).
J'ai pris de mauvaises habitudes :
- petit goûter d'après dîner (chocolat + biscuits 1/2 heure après le dessert)
- fromage à tous les repas
- petit déjeuner très copieux (j'ai besoin -et j'adoooore- beaucoup manger le matin) : tartines, laitages, viennoiserie, jus, café, fruits...
Cependant j'ai aussi gardé quelques réflexes:
- en cuisine je n'utilise que de la farine d'épeautre et non de blé
- pour les laitages, je favorise beaucoup chèvre et brebis
- je mets toujours de la chicorée dans mon café (et parfois je la consomme pure)
J'ai décidé de vraiment commencer aujourd'hui mais je ne sais pas pourquoi, j'ai un peu peur... De ne pas "tenir", d'abandonner trop rapidement.
J'ai aussi quelques soucis. Rien de grave, mais malgré tout le bonheur que me procure l'arrivée de ma fille, je suis tracassée car mon père ne partage pas cette joie. En résumé:
Je suis avec mon compagnon depuis 7 ans, nous ne sommes pas marié (et je pense que c'est ce qui pose problème) et lorsque j'ai annoncé à mes parents que j'étais enceinte, ma mère était folle de joie ... et mon père n'a eu aucune réaction. Il s'est enfermé dans un mutisme incompréhensible.
Quand j'en ai parlé autour de moi, tout le monde m'a dit que c'était "normal", parfois les hommes ont des réactions étranges. Et on m'a dit "tu verras quand la petite sera là, il sera gaga, comme tout le monde". Sauf que mon père est spécial! Il a vu sa petite fille (le 1° de ses petits enfants) pour la 1° fois alors qu'elle avait déjà plus d'un mois, et encore, s'il est venu me voir c'est pour me faire signer des papiers de succession (s'il n'y avait pas eu ces papiers, je ne suis même pas sûre qu'il serait venu). C'est à peine s'il l'a regardée!
Ce qu'il faut savoir c'est qu'il est issu d'une grande famille bourgeoise et a reçu une éducation très stricte (on ne montre surtout pas ses sentiments et le "protocole" passe avant tout). Mais tout de même, il a fait mai 68 pour envoyer tout cela aux oubliettes! C'est ça qui me sidère. J'aurai au moins cru qu'il n'infligerait pas à ses filles (nous sommes 3, je suis la dernière) la même chose qu'il a vécu!
Bref et la semaine dernière, je lui ai demandé quelques adresses de membres de sa famille à qui je voulais envoyer un faire-part. Il m'a répondu qu'il voulait voir le faire-part (que j'avais fait), avant de me donner les adresses
. Ça m'a mis dans une rogne pas possible et j'en ai parlé à ma sœur ainée (qui est enceinte). Elle était encore plus en colère contre mon père! 
Nous ne comprenons pas vraiment ce qui fait peur à mon père. Le "qu'en dira-t-on" de la part de sa famille? Alors qu'ils ont tous des histoires plus sordides les unes que les autres, bien loin du simple fait d'avoir un enfant conçu hors mariage... J'en parle beaucoup avec ma mère et mes sœurs et nous sommes toutes dans l'incapacité de comprendre. On ne peut pas discuter avec mon père car il fuit dès qu'il s'agit de parler des choses importantes...
Bon, je ne vais pas m'étendre plus que ça, c'est juste que j'ai besoin d'en parler et je ne sais pas à qui! J'ai déjà fait une thérapie l'an dernier, je n'ai pas envie de recommencer car je sais que ce n'est pas moi qui ai un problème mais mon père. Et puis c'est lui qui y perd, car il ne profite pas de sa petite-fille. Mais ça fait mal, pour lui j'ai toujours l'impression d'être une petite fille de 10 ans qui a fait une grosse bêtise! (j'en ai 28 tout de même!) Et puis pour me consoler, je me répète que je suis très heureuse dans mon couple, dans ma vie et que l'avis de mon père importe peu... mais la reconnaissance de ses parents c'est important dans le développement personnel!
Merci de m'avoir lue
Flavie
PS:Je tiens à préciser que je n'écris pas toujours autant, rassurez-vous!
Mais bon, c'est pas grave!)
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