quinoa
Posté: Lun 21 Janvier 2013, 17:32Il y a encore peu de temps le quinoa était pratiquement inconnu, maintenant il se trouve même dans les supermarchés et non plus seulement dans les magasins bio - mais il y a un prix à payer........ pour les pauvres du Pérou et de Bolivie.
"L'appétit des pays comme les nôtres pour cette céréale a fait grimper les prix à un tel point que les plus pauvres au Pérou et en Bolivie, pour qui il était un aliment nourrissant de base, ne peuventt plus se permettre d'en manger. La malbouffe importée est moins chère. A Lima, le quinoa coûte désormais plus cher que le poulet. En dehors des villes, vu la demande extérieure, la pression est pour tourner une tradition de polyculture en une monoculture du quinoa.
En fait, voici encore un autre exemple troublant d'un échange nord-sud, qui parti de bonnes intentions pour la santé et la bonne conscience des consommateurs d'ici conduit sans le vouloir, à la pauvreté là-bas. Ça commence à ressembler à un récit édifiant de la façon dont, en mettant l'accent sur des aliments d'exportation de haut de gamme on peut nuire à la sécurité alimentaire du pays producteur. Pour nourrir notre apparemment insatiable faim à longueur d'année de ce légume de luxe, le Pérou a également accaparé le marché mondial de l'asperge. Résultat? Dans la région aride où la production de l'asperge péruvienne est concentrée, ce légume d'exportation a épuisé les ressources en eau dont dépendent les populations locales. Les ONG signalent que les ouvriers agricoles y peinent dans des conditions non conformes aux normes et ne peuvent pas se permettre de nourrir leurs enfants tandis que les exportateurs et les marchés étrangers s'enrichissent." (extrait d'un article paru le 16 janvier dans un blog du quotidien britannique "The Guardian"
Qu'en pensez vous?
Je connais un exemple semblable au Maroc dans la région du Sousse où s'est implantée une culture de tomates-cerises uniquement pour l'exportation. D'accord cela a crée des emplois dans cette région mais cela a aussi privé d'eau les populations locales.
Rien n'est jamais bien simple!
"L'appétit des pays comme les nôtres pour cette céréale a fait grimper les prix à un tel point que les plus pauvres au Pérou et en Bolivie, pour qui il était un aliment nourrissant de base, ne peuventt plus se permettre d'en manger. La malbouffe importée est moins chère. A Lima, le quinoa coûte désormais plus cher que le poulet. En dehors des villes, vu la demande extérieure, la pression est pour tourner une tradition de polyculture en une monoculture du quinoa.
En fait, voici encore un autre exemple troublant d'un échange nord-sud, qui parti de bonnes intentions pour la santé et la bonne conscience des consommateurs d'ici conduit sans le vouloir, à la pauvreté là-bas. Ça commence à ressembler à un récit édifiant de la façon dont, en mettant l'accent sur des aliments d'exportation de haut de gamme on peut nuire à la sécurité alimentaire du pays producteur. Pour nourrir notre apparemment insatiable faim à longueur d'année de ce légume de luxe, le Pérou a également accaparé le marché mondial de l'asperge. Résultat? Dans la région aride où la production de l'asperge péruvienne est concentrée, ce légume d'exportation a épuisé les ressources en eau dont dépendent les populations locales. Les ONG signalent que les ouvriers agricoles y peinent dans des conditions non conformes aux normes et ne peuvent pas se permettre de nourrir leurs enfants tandis que les exportateurs et les marchés étrangers s'enrichissent." (extrait d'un article paru le 16 janvier dans un blog du quotidien britannique "The Guardian"
Qu'en pensez vous?
Je connais un exemple semblable au Maroc dans la région du Sousse où s'est implantée une culture de tomates-cerises uniquement pour l'exportation. D'accord cela a crée des emplois dans cette région mais cela a aussi privé d'eau les populations locales.
Rien n'est jamais bien simple!
