Bonjour !
Oui, le sujet a été parfois abordé sur le forum, mais toujours dans le cadre d'une autre question. Je voudrais faire part de quelques réflexions nées de mes aventures culinaro-digestives et liées très spécifiquement au "cru" et au "cuit"…
Nous savons sur ce forum (nous, mais apparemment très peu de gens, y compris dans le domaine médico-diététicien!) qu'il n'est pas très judicieux de mélanger le "cru" et le "cuit", et même de manger le "cru" après le "cuit". L'inverse ne posant pratiquement pas de problème, surtout si on attend 10 à 15 minutes entre le "cru" et le "cuit" (le délai semble variable selon les personnes, si j'ai bien compris).
Une des découvertes que j'ai faites (je ne dois pas être la seule, mais mes problèmes gastro-intestinaux intéressant assez peu de gens dans le monde, j'ai tendance à ne pas trop communiquer sur la question… ) au fil de mes "expériences", c'est le statut particulier des aliments :
* soit marinés (frais ou en conserve) ;
* soit fumés ;
* soit fermentés.
En effet, ces trois traitements semblent pouvoir être apparentés à une forme de cuisson, ce qui rendrait les aliments ainsi traités compatibles avec le "cuit".
Mais comme ils ne sont pas réellement cuits, ils semblent aussi faire tout aussi bon ménage avec le "cru".
Je précise : on pourrait les mélanger soit avec le "cru", soit avec le "cuit". Il n'est pas question de faire un énorme gloubiboulga avec tout ça.
Autre précision : je reporte ici MES constatations, à savoir que ce type d'associations ne provoque pas CHEZ MOI les événements cataclysmiques habituels résultant du mélange "cru-cuit" (ballonnement géant, au point d'être génée au niveau de la respiration pendant parfois plusieurs heures…)
J'aimerais qu'un avis peu ou prou scientifique, ou tout au moins autorisé, vienne confirmer ou infirmer cette observation.
C'était ma question du jour (il y en a plein d'autres, à venir…)
PS : À noter que j'ai été opérée l'année dernière d'une péritonite appendicielle, et que depuis j'ai constaté un peu moins de problèmes avec le "cru-cuit", mais que je continue à m'en garder dans toute la mesure du possible, ne m'en considèrant pas totalement délivrée pour autant. Comme par ailleurs je suis l'heureuse propriétaires de "diverticules" sur le côlon, j'ai quand même intérêt à (faire g…) être vigilante…
PPS : N'est-il pas étrange que la plupart des gens ne soient — apparemment — pas touchés par ce problème de mélanges "cru-cuit"…?
PPPS : Encore une précision : j'ai découvert cette histoire de "cru" et de "cuit" en 1991, par hasard, dans un livre emprunté, et je suis toujours atterrée de voir que certains "diététiciens" conseillent encore et toujours "un fruit au dessert", y compris pour des menus de cantines scolaires, où cela peut provoquer les dégâts que l'on sait sur l'attention des élèves l'après-midi !!!