Re bonjour Liliber,
alors en ce qui me concerne, le café, et tous les excitants, thé à la menthe, thé vert, menthe poivrée, chocolat (en poudre, brut, soit des graines de cacao que je moulais moi même, soit cacao non raffiné), toutes choses dont je suis très friand, le tout bio certifié, produisent le même effet désagréable : accélération du péristaltisme, ce qui est bon dans un premier temps, avec un effet tonique,très agréable, la joie de vivre, l'esprit qui s'éclaire...
Puis une heure ou deux après, un "retour de manivelle", qui est l'accroissement du symptôme que j'ai toujours connu, concernant une appétit énorme, quelle que soit l'heure ou ce que j'avais mangé auparavant : il faut que je mange, que j'absorbe quelque chose, ça me dévore les tripes, elles en sont dures. Et cet appétit est alors insatiable quel que soit le fait que j'aie mangé, quoi, combien, en quantité, et l'heure avant la prise de ce type d’excitant.
Mon (mes) problème(s) de santé s'accompagnant justement de cette sorte de boulimie, cette dernière s'en trouvait accentuée donc, voire aggravée, par les excitants. Cela fait très longtemps que j'avais constaté. Et très longtemps, jusqu'à encore très récemment, j'ai été pris dans les périodes d'alternances (comme tout, concernant l'alimentation d'ailleurs, puisque c'était mon point faible dans la longue chaîne des soucis de santé), où parfois je respectais cette contrainte, et parfois, bien souvent je passais outre. Donc j'ai pu constater, vérifier et re-vérifier mainte et mainte fois ce phénomène. Cette tonicité, cette "excitation", se retournait contre mon organisme à partir de mon point faible (l'alimentation), et me faisait tirer sur la corde de mon organisme par le biais de cette pulsion "dévorante", pulsion orale : absorber, digérer, jouir gustativement et atteindre une réplétion qui très vite s'avérait une digestion (ou plutôt auto intoxication alimentaire). Alors évidemment tout cela modulé au grès de toutes mes sortes d'états d'âmes et configurations psychologiques qui interfèrent avec ce qui cause ce type de comportement boulimique.
Quoi qu'il en soit, après des dizaines d'années de cette expérience, jusqu'à tout récemment encore, si je veux me tenir dans une ligne stricte hygiénique alimentaire, pour essayer d'avoir une prise sur ce qui fut diagnostiqué depuis très longtemps comme une colite, et espérer avoir des effets durables dans une revitalisation de mes fonctions digestives (intestinales particulièrement, mais aussi hépatiques), je dois me tenir à l'écart de toute prise d'excitants, bons ou mauvais pour la santé.
Je viens juste de te répondre là rapidement, pour ce qui est des liens que tu me transmets je vais les regarder sérieusement.
En ce moment je suis toujours dans l'initialisation de mon changement de régime alimentaire, ce qui n'est pas facile, toujours en application d'une sorte de "médication" (pour le dire brièvement) qui consiste à prendre des probiotiques conseillés par la personne qui me fait les séances d'hydrothérapie, et des plantes pour drainer le foie et le pancréas (selon ses observations). Il y a déjà eu une nette amélioration au niveau de cette violence de sécrétions de glaires (colles vu d'un point de vue d'équilibre acido-basique). Mais ce n'est qu'un début, j'en suis bien convaincu. Je sens bien que mes intestins résistent (ou mon foie et mon pancréas, ou les trois, plus, très certainement, les tissus mésenchymateux qui ont pris de l'âge et donc passent plus difficilement de l'état de GEL à l'état de SOL...).
Période de début de changement d'hygiène alimentaire donc, en y initialisant aussi cette pratique du choix alimentaire en fonction de mon groupe sanguin.
Donc chaque jour est un travail sur ce chemin, et bien entendu je recherche, stocke, et compulse toutes les informations qui passent à ma portée sur ces sujets. C'est la première fois de ma vie que j'ai le sentiment que désormais ce ne sera plus comme avant. Car dans les faits je suis en train de dire adieu avec mon corps (qui résiste par moments) à tout un type de comportement. Et ce n'est qu'un début je le répète, cela veut dire que je suis très certainement bien en de ça de connaître en quoi cela consistera, d'une part en terme de ressenti par le corps et aussi sous une forme stable...
Le test de Lewis c'est bien le test concernent le côté sécréteur et non-sécréteur du groupe sanguin ? Car cela aussi je pense m'y consacrer.
En attendant

beaucoup pour tes informations. En ce moment mes journées ne sont pas assez longues pour faire le tour de toutes ces recherches, mais je ne me plains absolument pas. Déjà le processus initialisé par, et depuis, ma première séance d''hydrothérapie du côlon m'a permis de retrouver de l'énergie et un répit dans les symptômes. Ce qui est beaucoup par rapport à ces quatre ou cinq derniers mois passés.
Enfin une dernière chose, concernant plutôt l'aspect "psychologique" dans lequel j'aborde cette nouvelle situation, qui pourtant s'inscrit dans un cycle chronique, répétitif donc de ce qui m'a affecté pratiquement toute ma vie : je ne suis pas pressé, plus de précipitation, pas d'impatience à voir s'améliorer les choses contrairement à avant quand j'entreprenais une démarche.
Chaque jour apporte son lot d'expériences, de difficultés, de ressentis, de décisions, et aussi de réussites, de confirmations ou d'infirmations en termes de vécus reliés à ces décisions se situant (on ne sait jamais très bien) entre le besoin et l'envie (concernant l'alimentation, enfin c'est mon cas...).
Ces confirmations ou infirmations sont directement perçues dans le ressenti de mon corps. Je pilote à vue dans les paramètres qui me semblent se dessiner au fur et à mesure à partir des infos que j'intègre et des conseils que je reçois.
Même avec quelques légers écarts, rien de comparable avec ce que je faisais auparavant (par exemple hier soir prendre une banane mûre parce que j'ai besoin de sucré, et d’autres que je ne relate pas ici pour ne pas surcharger cette déjà très longue réponse)... Mais comme j'ai grandement réduit et les prises et les quantités, 1°) les "voies" par lesquelles je peux évaluer les effets de ce que j'absorbe se sont elles aussi grandement éclaircies, 2°) les symptômes ou effets retours sont beaucoup atténués en intensité et en durée, et donc plus simples à analyser et comprendre. Et puis il y a aussi des retours positifs, en terme de jouissance, dans les "boyaux" comme on dit, des sensation gratifiantes : ça passe (entre autre), ça transite, là où avant ça coinçait et "grattait" féroce (car le corps c'est essentiellement ça : jouir, jouir de l'énergie qui transite en lui, en chacun de ses points, jouissance physiologique donc, physique et mentale, du sens donc).
Et ainsi en temps de retour et en qualité, ces informations (ressenti du corps, écoute de celle-ci) me construisent cette nouvelle expérience (enfin il me semble... restons prudent !).
Je te dis donc tout cela non pas pour faire une littérature centrée sur ma petite personne, c'est vraiment quelque chose qui ne m'intéresse absolument pas. C'est un travail qui hélas s'impose parce que j'ai décidé de prendre à bras le corps (c'est le cas de le dire, puisque de toute façon le corps qui m'a déjà pris à bras depuis longtemps déjà...) le fait que je touchais là vraiment un peu le fond.
Et c'est uniquement parce que si je veux être aidé, si au cours de ce périple, je suis emmené à rencontrer des personnes susceptibles de m'apporter une quelconque aide, pratique, ou théorique, concernant le fait d'améliorer, voire optimiser ma démarche actuelle, la moindre des chose c'est pourvoir leur fournir des renseignements au plus juste, essayant d'être le plus précis, concernant ce qui me paraît être prépondérant dans la mise en œuvre de cette situation. Afin que la personne en question puisse étayer sa réflexion sur ce qu'il est peut-être nécessaire d'envisager... Si il y avait un chaman, un vrai, un véritable guérisseur, un praticien des plantes, comme il y en a dans les pays équatoriaux par exemple, pas un charlatan de gourou, quelqu'un qui a fait ses preuves dans la communauté à laquelle il participe, crois-moi je ferais le voyage pour me conformer à sa médecine..!
J'ai passé toute ma jeunesse entre les mains de différentes approches médicales (allopathie, cures thermales, homéopathie, désensibilisation, psychiatrie, psychothérapie, puis enfin psychanalyse). La dernière, c'est la seule, avec l'homéopathie, qui ont eu des effets positifs sur ma santé. Le reste foutaises, pertes de temps, d'énergie, et effets contre productifs. Mais c'est une autre histoire (parallèle...). Avec le temps je me suis complètement séparé de la médecine officielle que je traite de "vétérinaire" pour dire qu'on y soigne les humain comme on traite les animaux, et tu sais comment on traite les animaux dans nos sociétés techno-cratiques...
Bref, tout ceci pour dire qu'il n'y a de ma part, dans ce genre de compte rendu, aucune satisfaction mortifère et nombriliste, ce n'est qu'un travail (fatiguant) dont je me passerais volontiers. Mais nécessaire pour la prise de conscience permettant de modifier mon comportement pris dans les causes de ce qui généra peut-être cette sorte de maladie très tôt en enfance (tu vois la complexité du problème et jusqu'où ça remonte...).
Et tout ça il m'incombe une fois de plus de tenter d'y mettre un peu d'ordre et de connaissance (d'y remédier ? Faut peut-être pas trop rêver...). C'est cette "maladie", ces symptômes dirons nous, qui a (ont) fixé le rythme et le calendrier de mon présent. Alors je m'y atèle, mais avec une aide différente cette fois, et une approche qui sera peut-être plus efficiente... Ouf !
En attendant, je te souhaite une bonne continuation de journée.